On remarque bien que les pelouses synthétiques connaissent le vent en poupe dans le cadre de la construction des terrains de sport. On peut dire que ce phénomène est expliqué par les subventions plutôt généreuses qui offrent les différents conseils pour ces infrastructures. Et d’ailleurs, leur aspect esthétique et leur grande praticité les rendent plus avantageuses encore. Mais les sportifs ne préfèrent-ils pas les gazons naturels ? Alors, que choisir ?
Pelouses synthétiques : un investissement très intéressant
Il faut admettre que la construction d’un terrain de sport est un projet d’ampleur, où la question financière est très déterminante. Quel que soit le cas, la collectivité doit toujours s’attarder sur ce détail. En plus de la mise en place des gazons, leur durabilité et leur coût d’entretien doivent également être examinés de près. Or, la mise en place des gazons artificiels est seulement chère à la création, mais le coût d’entretien est quasiment mimine. Ainsi, c’est un investissement rentable sur le long terme. Ce qui est tout à faire le contraire des gazons naturels. Et il n’y a pas que cela ! Le taux d’utilisation est un autre avantage qui ne laisse aucune collectivité indifférente. En effet, si les pelouses synthétiques peuvent être utilisées à hauteur 850 h par an, l’utilisation des gazons naturels est limitée à 450 h par. L’écart est de taille et il est souvent difficile de l’ignorer. Ces chiffres montrent clairement que l’engouement pour les pelouses artificielles est expliqué par des intérêts niveau financier et praticité. Non seulement capables de tolérer les utilisations intensives, elles peuvent également résister au froid, ce qui permet de prolonger les utilisations pendant plusieurs saisons. Rien de surprenant alors si le gazon synthétique terrain de sport est partout dans l’Hexagone et à, l’étranger.
Gazon naturel : un geste pour l’environnement
Dans un contexte où la protection de l’environnement est un challenge auquel on est tous confrontés, miser sur un gazon naturel est une démarche écologique très louable. Ce qui explique les autres arguments qui pèsent sur la balance hormis la question financière. En vérité, privilégier les pelouses naturelles est déjà un moyen de contrôler efficacement la pollution. Des études menées sur cette herbe ont permis de comprendre qu’elle capte et retient les polluants et les poussières que contient l’air ambiant. Ainsi, un hectare d’une pelouse naturelle peut produire l’oxygène nécessaire pour 150 personnes. Autrement dit, cet hectare même peut capturer les gaz émis par 30 voitures, équivaux à 6,5 à 8,5 tonnes par an. Et on n’a pas encore évoqué le fait que cela contribue également dans l’isolation thermique et phonique. Vu de la sorte, le gazon naturel pour les terrains de sport est un vrai climatiseur pour les villes. Après tout, leur entretien se résume à un arrosage et des tontes à une fréquence régulière. C’est vrai que ces tâches coûtent de l’argent, mais restent quand même intéressantes. En bref, si l’on part du principe que l’on ne peut pas économiser dans tous les aspects de la vie, on opterait sans y penser deux fois pour les pelouses naturelles.