Fortnite, Pokémon Go et League of legends sont quelques-uns parmi la multitude des jeux gratuits qui existe. Les observateurs les désignent par l’appellation « free to play ». La raison ? Ces jeux ne nécessitent pas achat. Car ils sont disponibles gratuitement sur toutes les plateformes de téléchargement légales. Or, leur production est onéreuse. En effet,i l faut prendre en compte le temps de travail et l’expertise des ressources humaines à mobiliser. D’où la question de savoir : comment font ces éditeurs pour rentabiliser leur investissement ?
Comment les éditeurs rentabilisent-ils leurs jeux vidéo ?
Le premier moyen utilisé par les éditeurs de jeux c’est la publicité. De nombreux annonceurs s’intéressent aux jeux gratuits de type « free to play » à cause de leur popularité au sein de la couche sociale jeune. Du fait de leur accès facile, ceux-ci constituent un canal de communication très efficace et moins coûteux. Qu’il s’agisse de vidéos de promotion, de bandeaux publicitaires ou de publicités insérées à l’intérieur du produit, le message atteint directement sa cible. L’insertion de ces publicités revêt un caractère incitatif, pour que l’éditeur puisse gagner de l’argent.
L’autre possibilité de se faire de l’argent en tant qu’éditeur de jeux vidéo gratuits consiste à encourager la microtransaction. C’est une technique qui permet au joueur d’acquérir une monnaie virtuelle utilisable pour l’achat des éléments du jeu. Certains de ces accessoires ont un caractère distractif et d’autres permettent d’accéder à de nouvelles fonctionnalités. Il en est ainsi du mode « sauver le monde » que l’on retrouve dans Fortnite. Il offre au joueur des équipements permettant de gagner plus facilement le jeu, à partir d’un certain niveau. C’est pourquoi on les appelle « pay to win ». Le modèle des coffres à butin en est une illustration. Le joueur paie pour avoir droit à une récompense aléatoire et nombreux sont ceux qui sont prêts à tout, pour y parvenir.
L’apport des jeux vidéo sur l’industrie du gaming en 2019
Le jeu vidéo Fornite aurait par exemple rapporté 2,4 milliards de dollars à son éditeur Epic Games, rien qu’en une année. L’on estime à 250 millions, le nombre de personnes qui s’adonnent à ce jeu de par le monde. Et ce n’est pas tout. Environ 70 % de ces joueurs recourent aux microtransactions. L’énorme succès rencontré par Fortnite en a fait une réussite économique au niveau planétaire. De façon globale, les spécialistes évoquent le chiffre de 120 milliards de dollars de chiffre d’affaires imputés au seul secteur des jeux vidéo pour l’année 2019. Le syndicat des éditeurs de logiciels indique que ce chiffre tournait autour de cinq milliards d’euros en France un an auparavant. Selon un récent rapport, l’Asie, l’Amérique du Nord et l’Europe constituent les trois grands pôles de consommation de ces jeux.